lunes, 28 de marzo de 2016

" The adjustment bureau "

Adaptation d'un récit de l'auteur de science-fiction Philip K. Dick à la charge du scénariste de The Bourne identity (qui exerce ici de réalisateur) et du même protagoniste de ce film, le récemment fâché Matt Damon. Cela tourne autour d'un des sujets récurrents de cet écrivain et d'une partie remarquable du cinéma qui nous arrive de Hollywood pendant les dernières années: la véritable nature de la réalité. C'est pourquoi ça suit la trace entre la philosophie ontologique et le délire paranoïaque de films comme The Truman Show, Matrix, Dark City, Inception... mais sans être à la hauteur d'aucun d'eux.

Dans ce cas le protagoniste est un jeune membre du Congrès qui, à peine l'histoire commence, découvre un pouvoir occulte qui ne règle pas seulement son destin mais celui de l'ensemble de l'humanité. Eh bien, qu'est-ce qu'il fait après être initié à un mystère semblable ? Quelle est sa première réaction après assister à la révélation la plus extraordinaire à laquelle un être humain pouvait jamais s'affronter ?... Demander à cet être secret le numéro de téléphone d'une fille qui a connue au préalable et qu'il a bien aimée. Pourquoi être tourmenté pour des doutes existentiels.
Après ce commencement fade le suspense se déroule (pour ne rien dire) et on fournit au spectateur les prémisses qui régissent cette réalité occulte derrière le monde platonique d'apparences où on vit. Et elle fait bien de rester occulte parce que, franchement, c'est un lieu à chier (avec votre permission). Rien d'armées de robots qui attaquent des villes souterraines ni des coupoles gigantesques qui abritent une expérimentation télévisuelle impitoyable suivie avec avidité sur toute la planète, mais quelque chose d'assez plus prosaïque et qu'on laissera que le lecteur naïf qui veuille voir The adjustment bureau en dépit de nos avertissements découvre.

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