martes, 13 de octubre de 2015
"Horns"
Le deuxième roman du fils moins gros de Stephen King; supérieur au premier, Heart-Shaped Box, quoique inférieur à 20th Century Ghosts, sa collection de contes. Il part d'une idée intéressante: après une nuit de cuite, le protagoniste se réveille avec deux cornes naissants sur le front et le pouvoir d'obliger le prochain à avouer ses pensées les plus obscures. À partir de là-bas, l'histoire glisse assez des mains de Hill au sujet de la transformation du personnage et le lecteur se balance sur le coup du rire léger, mais si on tient compte que celui qui écrit cela l'a lu d'un trait dans une nuit d'insomnie, on peut affirmer qu'il s'agit d'un roman agréable, léger et qu'il accomplit sa fonction. Et Joe Hill écrit bien. Il n'écrit pas bien dans le sens de lier vingt subordonnées sans que le récit se graisse à l'excès et qu'il conduise le lecteur du point A au C sans passer par B, mais par H, W et R à la manière de Jonathan Franzen. Ou dans celui de débiter des phrases sèches et cassantes avec de la maîtrise à celle de Chuck Palahniuk, on n'a pas beau sortir la comparaison de littérature nord-américaine moderne. Ce que je veux dire, c'est que, avec l'excuse d'une histoire d'horreur surnaturelle avec le psychokiller antagoniste et le protagoniste qui obtient des pouvoirs, c'est une histoire d'amour ravissante et constante au-delà de la mort ce qu'il finit par raconter. Roman distrayant et recommandable, malgré l'édition remplie d'erreurs orthotypographiques (aussi bien le traducteur comme le correcteur, s'il y en avait, de ça, j'en ai eu des doutes, doivent ne pas connaître la grammaire) et la couverture avec des brillantines.
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