Ça, c'est ce qui se passe quand on annonce ses films avec la petite note «Du réalisateur visionnaire de 300»: l'homme finit par le croire et le studio lui donne carte blanche pour filmer un spectacle con. D'accord, Zack Snyder n'est pas un réalisateur dont les gens espéreraient un film d'acteurs bruts (il vient de travailler avec des Spartiates et des chouettes), mais plutôt un mouleur de blockbusters, mais ça, c'est un affaire et un autre très différent, c'est que son grand projet ait l'air d'un film conçu par l'imaginaire d'un adolescent: les belles nanas, les jupes courtes (on voit que les pantalons manquaient à habillement), les samurais, les nazis-zombis, les robots, les explosions, slow-motion, über-slow-motion, l'infographie, les mitrailleuses, mechwarriors, les katanas...
Ce qu'il y a de plus mauvais, c'est qu'il ne montre aucune pudeur en photocopiant effrontément le jeu vidéo (des objets à obtenir à chaque niveau, des ennemis calquant le Killzone), le cinéma récent (El señor de los anillos) ou les réalités parallèles que d'autres ont exploitées (Inception, Matrix).
Emily Browning joue le rôle principal avec des stylismes de poupée gonflable interprétant une jeune fille internée dans un psychiatrique qui planifie s'échapper en utilisant deux niveaux de plus de réalité: un au Moulin Rouge qui se déroule dans un cabaret (et où on a esquivé montrer au moins une chorégraphie moyennant des excuses visuelles), et un autre dans des séquences d'action avec milliers de filtres de Photoshop, une logique absurde, un lien narratif nul avec l'histoire et des réchauffés de tout ce qui a été photocopié.
Et voilà le problème: Snyder ne crée pas d'ambient, il ne se dérange pas pour octroyer d'esprit à l'histoire. Il crie simplement: « It's a castle! There's a dragon! You have to kill it! » et il te le jette sur le visage. Sans lubrifier. Sans grâce. Sans raison. À plusieurs reprises. Jusqu'à ce qu'il nous laisse échapper des scènes comme cette bagarre contre des robots dans les wagons d'un train et pendant l'interminable de celle-ci il accorde au spectateur du temps suffisant pour s'arrêter à penser au déploiement incroyable de médias et le manque de couilles (pas une goutte de sang pour justifier le PG-13) avec lesquels on a enroulé cette quantité de rien splendide, énorme et fastueuse.
Ce qu'il y a de plus mauvais, c'est qu'il ne montre aucune pudeur en photocopiant effrontément le jeu vidéo (des objets à obtenir à chaque niveau, des ennemis calquant le Killzone), le cinéma récent (El señor de los anillos) ou les réalités parallèles que d'autres ont exploitées (Inception, Matrix).
Emily Browning joue le rôle principal avec des stylismes de poupée gonflable interprétant une jeune fille internée dans un psychiatrique qui planifie s'échapper en utilisant deux niveaux de plus de réalité: un au Moulin Rouge qui se déroule dans un cabaret (et où on a esquivé montrer au moins une chorégraphie moyennant des excuses visuelles), et un autre dans des séquences d'action avec milliers de filtres de Photoshop, une logique absurde, un lien narratif nul avec l'histoire et des réchauffés de tout ce qui a été photocopié.
Et voilà le problème: Snyder ne crée pas d'ambient, il ne se dérange pas pour octroyer d'esprit à l'histoire. Il crie simplement: « It's a castle! There's a dragon! You have to kill it! » et il te le jette sur le visage. Sans lubrifier. Sans grâce. Sans raison. À plusieurs reprises. Jusqu'à ce qu'il nous laisse échapper des scènes comme cette bagarre contre des robots dans les wagons d'un train et pendant l'interminable de celle-ci il accorde au spectateur du temps suffisant pour s'arrêter à penser au déploiement incroyable de médias et le manque de couilles (pas une goutte de sang pour justifier le PG-13) avec lesquels on a enroulé cette quantité de rien splendide, énorme et fastueuse.
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